Une de nos émotions : la Tristesse

comment la gérer, à quoi sert-elle ?

Reconnaître la tristesse appartient aux esprits forts

On entend souvent dire que la tristesse est pour les faibles. Mais en quoi cette émotion naturelle ne serait pas, au contraire, une démonstration de notre force et de notre humanité ?

Combien de fois avez-vous essayé de contenir ou de maquiller votre tristesse ? Depuis l'enfance, la société nous fait comprendre que nous ne pouvons pas nous permettre d'être tristes, que nous devons être courageux, toujours forts, que nous ne pouvons pas nous laisser aller, que la tristesse ne nous apportera rien et que la joie est la seule émotion qui soit souhaitable et nous fasse du bien. Mais une joie contenue,
évidemment.

Contrairement aux idées reçues la tristesse n’est pas une émotion négative. L’être humain a tendance à diviser les émotions en deux camps les positives et les autres. En fait toutes nos émotions sont positives.
On répertorie 7 émotions vécues universellement : La joie, le dégout, la colère, la tristesse, la peur, le mépris, surprise dont 4 principales (tristesse, colère, peur et joie).

La tristesse : une émotion de base

La perte d'un proche, une rupture amoureuse, un licenciement, une maladie, ou encore lorsque nous
n'accomplissons pas les objectifs que nous nous étions fixés... Voici certaines des situations qui peuvent provoquer de la tristesse. Il est vrai qu'il ne s'agit pas toujours d'une tristesse instantanée, car, les premiers temps, c'est surtout une colère contre ces forces qui ont occasionné la perte.

Si, en plus d'être triste pendant un certain temps, vous vivez des troubles du sommeil, une incapacité à ressentir du plaisir en faisant certaines activités qui vous en apportaient avant, un manque de motivation pour mener à bien vos activités quotidiennes, mais aussi un manque de concentration et un sentiment de culpabilité, ne doutez plus : c'est le moment de demander de l'aide professionnelle.

Les larmes

Malgré la quantité de larmes que peuvent verser les êtres humains, nous n'avons toujours pas identifié tout le mystère qu'elles renferment. Cela dit, les études montrent que, pour les êtres sociaux que nous sommes, elles ont une fonction de libération et de communication envers les autres, une façon de chercher le réconfort. Mais derrière les larmes, il existe en général un entrelacs complexe d'émotions, elles sont rarement le sujet d'une unique émotion. Les circonstances dans lesquelles nous pouvons
pleurer sont nombreuses : pleurer de tristesse, de joie, d'empathie envers ceux qui nous entourent, de colère, ou encore en regardant un film émouvant. Chaque larme raconte une histoire importante pour nous.

Les contenir ou les voir comme des ennemies ne nous rend pas meilleurs ou plus forts, nous souhaitons juste fermer nos émotions aux autres afin qu'ils ne puissent pas nous juger. Et c'est sur ce point que nous devons nous questionner : cette personne à laquelle vous vous fermez, n'a-t-elle jamais pleuré ? Car si elle ne l'a jamais fait, quelque chose ne va pas. Pleurer nous calme, fait baisser l'anxiété qui nous submerge, nous aide à mieux respirer, fait que nous sommes fidèles à ce que nous ressentons, que nous nous connectons aux autres et, comme si ce n'était pas suffisant, elles permettent d'éliminer des bactéries et ainsi de protéger notre organisme. Pourquoi est-il alors mal vu de pleurer ?